C'est l'automne !

Publié le par intozeworld

Eh oui, alors que vous appréciez la douceur du printemps pour vous dorer au soleil, nous redoutons le froid avec l'arrivée de l'automne tout en continuant de descendre dans le Sud vers le climat polaire.

Et voilà, il fallait bien que cela arrive un jour, nous voici en Argentine, notre dernière étape avant le retour. Depuis les Etats-Unis, nous essayons de grappiller par-ci, par-là quelques jours et nous arrivons avec 47 jours de disponibles pour explorer le pays !

Les différences entre l’Argentine et ses voisins andins sont nombreuses et flagrantes. La première est physique, les gens sont beaucoup plus typés Européens qu’Andins. La deuxième fait très mal au portefeuille, les prix ici sont très élevés et nous nous rendons compte qu’ils le sont beaucoup plus que prévus pour les trajets en bus (2 à 3 fois le prix annoncé sur les guides). Nous qui avons un parcours d’environ 15 000km en bus à faire, il va falloir compter la monnaie !

Nous prenons donc notre premier bus direction le sud en traversant la Quebrada de Humahuaca, des formations rocheuses hors du commun aux nombreuses nuances de couleur que nous admirons depuis notre fenêtre. Nous passons la première nuit dans le village du même nom et en profitons pour flâner un peu sur la place du village. Il faut dire que l’on avait du temps à tuer vu que les restos n’ouvrent pas leurs portes avant 20h30. Paisible village que l’on apprécie avec la douceur d’un coucher de soleil sur les montagnes rouges.

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Le lendemain nous continuons à descendre et faisons halte dans le village de Purmamarca pour admirer la vue sur la magnifique montagne aux sept couleurs. Nous faisons à pied le tour de la montagne, histoire de la voir d’un peu plus près.

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Après avoir flâné dans les rues de la ville pleines à craquer d’artisanat, on fait la connaissance des « empanadas ». Délicieux chaussons fourrés le plus souvent à la viande, au fromage ou au poulet.

 

On commence à se dire que les bus vont être notre deuxième maison dans ce pays tellement les distances sont énormes. La descente se poursuit pour atteindre Salta. La ville est très agréable et très vivante, surtout le soir où les rues sont très animées. Nous sommes allés faire un tour à la cathédrale pour voir un spectacle que l’on ne peut plus voir depuis longtemps dans les églises françaises : une file d’attente d’au moins quinze personnes pour se faire entendre en confession et pas moins de trois curés pour assurer ce service. La ferveur catholique est ici omniprésente, dans les rues, les maisons, la télé…

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Au niveau culinaire, nous nous sommes régalés d’empanadas (de quoi en devenir accro) et d’un ENORME morceau de viande. Ici, c’est LE pays du bœuf, la meilleure viande du monde nourrie seulement à l’herbe de la pampa, sans antibiotique ou autre produit chimique. Et en plus d’être bonne elle n’est vraiment pas chère, nous nous sommes retrouvés avec un gigantesque filet de bœuf de 800gr à nous partager, un vrai délice qui fond dans la bouche !

 

Nous avons également testés les glaces dont les Argentins sont particulièrement friands, il y en a à tous les coins de rue et pour tous les goûts. Sans oublier le fameux « dulce de leche », une confiture de  lait qu’ici tout le monde mange à toute heure et sous toutes les formes.

Bon la bouffe c’est bien mais il nous reste à tester le vin argentin ! Pour cela direction Cafayate, la capitale du vin blanc argentin. Nous traversons en chemin la Quebrada de las Conchas, une autre formation rocheuse qui nous sont maintenant familières.

Cafayate est, en plus d’être un vignoble célèbre pour son vin blanc, considérée comme la capitale des empanadas. Nous avons trouvé un petit resto qui en fait de 12 sortes différentes, un régal ! Pour faire descendre tout ça, rien de mieux qu’une bonne bouteille de « Torontes », le vin blanc du coin. Il ya de bons cotés en Argentine J. Mais certains cotés ne sont pas si géniaux, on trouve un peu partout les bords de route remplis de sacs plastiques et nos amis cafards que nous avions quittés en Inde.

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Notre prochaine étape est le parc Ischigualasto, aussi appelé « Valle de la Luna », encore des formations géologiques à observer. Ici l’on est dans un endroit unique au monde, le mouvement des plaques tectoniques qui a formé les Andes a fait resurgir à la surface une couche du triasique inférieur (en gros le sol d’il y a 250 millions d’années). Un paradis pour les paléontologues qui ont trouvés de nombreux fossiles de dinosaures.

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La visite se fait en cortège de voitures, avec plusieurs arrêts pour admirer différentes curiosités géologiques, mais malheureusement rien sur les dinosaures sniff. Tout de même de magnifiques panoramas pour faire de jolies photos.

Pour nous consoler, nous avons visités le petit musée à la sortie qui présente quelques répliques de fossiles trouvés ici et des « mini-enquêtes » pour deviner comment ils sont morts, très instructif.

Nous reprenons notre petit chemin et faisons halte à San Juan, qui ne sera pas une des étapes mémorables du voyage, pas grand-chose à faire ici : le musée qui nous intéressait est fermé et le temps ne nous incite pas à nous promener. Nous repartons donc pour rejoindre sa grande voisine Mendoza, la capitale des vins Argentins.

Nous séjournons dans un petit hôtel en plein milieu de la rue des bars à vins, ambiance garantie !

Nous commençons notre séjour à Mendoza comme il se doit : un bon petit resto avec une bonne bouteille de vin, cette fois ci un Cabernet pour changer un peu du Malbec. Direction ensuite le lit, la nuit sera courte car le lendemain nous partons en expédition et l’ambiance dans la rue ne faiblira pas jusqu’à 6h du matin.

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Nous voici donc partis pour une très grosse journée direction la frontière chilienne à travers la cordillère des Andes. Nous traversons de magnifiques formations rocheuses et l’on essaye désespérément de garder les yeux ouverts malgré la fatigue. Nous faisons un petit arrêt pour un petit pont de pierre, apparemment célèbre dans le pays. C’est un des plus vieux pont d’Argentine qui fut construit par l’armée des Andes qui a libéré le pays.

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Puis nous arrivons au « puente del inca », une arche naturelle recouverte de concrétions calcaires. Un lieu très étrange connu depuis l’époque Inca, ces derniers se baignaient ici pour se soigner dans les eaux curatives.

argentinea 193 Puente del Incaargentinea 198 Aconcagua

Nous reprenons la route ensuite pour une longue montée de 1000m de dénivelé jusqu’à atteindre le « Cristo Redentor », une statue de 7m de haut qui fut montée à 4000m d’altitude à dos de mules. Ici on est pile poil sur la frontière, un versant de la montagne est au Chili et l’autre en Argentine. Même si c’était bref, on pourra dire qu’on est allé au Chili !

Nous rentrons à Mendoza par la même route ou nous attend un bon repas avec une bonne bouteille de vin, ben oui autant en profiter tant qu’on est là !

Nous passons notre dernier jour ici à visiter les Bodegas. Rien à voir avec les buvettes de la Saint Privat remplies de rugbymans bourrés, les Bodegas ici ce sont les domaines viticoles.

Nous avons tout d’abord visité la Bodega Lopez, la plus grande du pays, industrielle et totalement  automatisée, mais le vin nous a franchement déçu. Ensuite ce fut le tour de la Bodega de la famille Ceicchin, familiale, artisanale et organique (un peu similaire au bio mais avec quand même du sulfite). Le vin était franchement meilleur et du coup nous sommes repartis avec deux bouteilles sous les bras.

Notre séjour dans le nord ouest Argentin s’achève et nous prenons un bus pour 20h direction Bariloche, en Patagonie. Et pour finir en beauté, il y avait un petit loto organisé dans le bus avec comme prix une bouteille de vin, et comme par hasard e gagnant fut ……… Guillaume. Ah quand il s’agit de vin, certains poisseux ont tout d’un coup plus de chance !

 

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Publié dans Argentine

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Commenter cet article
P
<br /> Dans la majorité silencieuse -qui a suivi votre "reportage" je tiens à répeter tout ce qui a été dit : -mille merci - on a rêvé à travers vous - notre rendez-vous internet nous manquera - mais on<br /> est content de vous revoir.....<br /> Mais on a encore la dernière ligne droite qui sera la meilleure celle de vous voir en chair et en os et voir vos "expressions" sur vos visages et dans vos yeux pour un très beau bouquet final?<br /> Bisous et à très vite -Puycelsi<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Désolée de ne pas vous avoir envoyé de message depuis un bout de temps, mais cela n'empêche pas que je penses chaque jour à vous. Je ne vais pas rabacher les propos de tout le monde mais c'est vrai<br /> que nous avons tous hate de vous revoir. Profitez bien de votre dernière ligne droite en prenant bien soin de vous. Je vous embrasse<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Bientôt de retour... Vite vite vite! Profitez bien du temps qu'il vous reste. Bisous<br /> <br /> <br />
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P
<br /> coucou les enfants!votre derniére ligne!j'avoue que méme si nous nous sommes vus en février,les derniers jours seront longs.J,ai passé commande petite Agnés d'un container de couleurs pour tes<br /> cheveux.Gros bisous.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> pauvres petits, tant de trajet en bus, mais quand on voit le bus de la dernière photo on ne vous plein plus!<br /> Guillaume tu as une mine réjouissante, Agnès j'imagine aussi...<br /> quand nous aurons fini avec papa notre formation d'initiation des vins et que nous serons devenus de véritables œnologues, nous partirons visiter les bodegas!!<br /> la fin du voyage approche, si pour vous ça vous chagrine, pour nous ça nous réjouit, et oui le malheur des uns fait le bonheur des autres.<br /> pour nous au programme: déménagement d'ici 3 semaines, 50 ans de l'oncle Jean-phi, autant vous dire qu'on ne va pas voir le temps passé d'ici votre retour.<br /> je vous embrasse fort, tenez moi au jus pour votre jour et heure exacte d'arrivée.<br /> <br /> <br />
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